jeudi 24 avril 2008

Le Code: Un vice-doyen parle de transparence

Stéphane Emard-Chabot, vice-doyen section common law, m'explique au téléphone que l’Université travaille sur cette ébauche depuis l’incident du 15 septembre 2006, au cours duquel deux jeunes venus de l’extérieur munis d’un fusil à plomb avaient tiré sur une foule rassemblée devant le pavillon Fauteux.

Emard-Chabot travaillait à ce moment sur la rédaction d'un code de conduite pour sa faculté. L'administration lui avait alors spécifié qu'un code s'appliquant à toute la communauté universitaire serait adopté sous peu.

Il explique aussi que le code est nécessaire vu le vide juridique qui perdure dans les règlements de l'Université: « Il y a des sanctions pénales qui peuvent être imposées à l'étudiant qui commet un acte criminel mais au niveau de l'Université, faut savoir qu'il n'y a pas de règles ni de mécanismes en place».

Le vice-doyen spécifie également que le code est nécessaire puisqu'il « établit des procédures formelles et permet à l'étudiant de connaître ses droits. Donc autant est-il bénéfique pour l'administration, autant il l'est aussi pour l'étudiant concerné (...) L'Université devrait faire ressortir cet aspect dans la présentation du code».

3 commentaires:

Anonyme a dit...

S'il s'agissait d'étudiants venus de l'extérieur, le code s'appliquerait à eux?

Le code peut-il sanctionner des personnes qui ne sont pas des étudiants de notre école?

Philippe a dit...

Le vice-doyen spécifie également que le code est nécessaire puisqu'il « établit des procédures formelles et permet à l'étudiant de connaître ses droits."

Encore faut-il que l'administration reconnaisse que l'étudiant a des droits.

Anonyme a dit...

Une formalisation n'est rien, intrisèquement. D'abord, il faudrait savoir ce qui est formalisé, juste ou injuste.
Ensuite il est ridicule de parler de droit, alors que le Code est par définition, l'occasion de sanctioner et de suspendre des droits.
1215: Magna Carta Libertatum
2008: Code de conduite
...et voilà pour le progrès...