mardi 13 mai 2008

Sean Peter : son retour est loin d’être officiel

Fin avril, le Service des sports de l’Université d’Ottawa a annoncé que Sean Peter serait de retour avec les Gee-Gees l’an prochain. Hors, voilà que le garde a récemment embauché deux agents en Europe afin d’y obtenir un contrat professionnel.

Il reste une année d’éligibilité au garde de quatrième année afin qu’il puisse revenir ici. Mais avant même la fin de la saison 2007-2008, on évoquait son départ pour une ligue européenne. Un communiqué du 22 avril avait mis fin aux spéculations : « L’Université d’Ottawa […] revient avec son noyau principal pour 2008-09, incluant […] le joueur par excellence de l’équipe Sean Peter ».

Jouer chez les professionnels est pourtant un rêve pour Peter, et il en faudra plus pour le convaincre de demeurer avec le Gris et Grenat. L’embauche de ces agents va lui permettre d’explorer les marchés anglais, français et belge. Peter a terminé au premier rang des pointeurs de son équipe cette saison (337 points), ce qui lui a valu une place au sein de la deuxième équipe d’étoiles de la division Est du Sport universitaire ontarien.

Steven Holness a plus de chance

Dix jours après le repêchage de la Ligue Canadienne de Football, le demi défensif Steven Holness a signé un contrat d’un an plus une année d’option avec Winnipeg. Le joueur du Gris et Grenat est toutefois conscient que rien n'est acquis. Il devra d’abord essayer de s'illustrer au camp des recrues des Blue Bombers (du 28 au 30 mai), avant de faire de même au camp d’entraînement de l’équipe régulière.

Holness a dû impressionner les recruteurs des Bombers grâce à sa vitesse, lui qui détient le meilleur temps des Gee-Gees sur 40 verges (4,45 secondes). En quatre saisons avec Ottawa, il a réussi 40 plaqués ainsi que quatre sacs du quart.

dimanche 4 mai 2008

Le Code: Kennery ne savait pas

Ryan Kennery me confirme au téléphone que le code de conduite personnelle n'était pas à l'ordre du jour lors de la retraite des membres du BDG en novembre dernier.

Il aurait été mis au courant de l'ébauche en même temps que plusieurs autres étudiants via un groupe Facebook. Or ni lui, ni sa collègue Julia Morris n'ont été consulté avant la récente sortie de l'ébauche.

Kennery se défend en spécifiant qu'il était à son avis plus sage que l'administration consulte les syndicats étudiants sur le campus avant d'en informer les représentants étudiants sur le BDG.

Le principal concerné soutient par ailleurs qu'il existe d'importantes failles dans la présente ébauche et espère que le sujet sera discuté lors de la prochaine rencontre du BDG prévue pour le 26 mai prochain. Il affirme aussi vouloir être plus actif dans la continuation de son mandat l'an prochain en poussant pour la création de deux nouveaux sièges étudiants à la table du BDG.

Donc, l'instance suprême de l'Université s'est abstenue de discuter du code de conduite avec ses membres tout en sachant pertinemment qu'une ébauche allait être proposée à la communauté universitaire durant l'année avec toute la vague de protestations qui allait inévitablement en découler.

Déficit démocratique ou mesure de précaution?

vendredi 2 mai 2008

Le code: Kennery savait-il?

Selon une source, Ryan Kennery, étudiant siégeant à la table du Bureau des gouverneurs (BDG) de l'Université, aurait été informé de la rédaction de l'ébauche du code de conduite personnelle en novembre dernier durant la retraite annuelle des membres du BDG.

Voilà une rumeur assez accablante pour celui qui s'était fait sermonné à l'issue de leur dernière rencontre pour ne pas avoir demandé à ce qu'on laisse entrer la vingtaine d'étudiants dont l'accès était bloqué aux portes de la salle du Sénat.

Kennery n'a pas encore répondu à notre demande d'entrevue. On lui laisse donc le bénéfice du doute. Le BDG aurait par exemple pu commettre l'odieux de ne pas en discuter en sa présence.

Peu importe la vérité, quelqu'un n'a manifestement pas fait son travail. Ou bien Kennery a négligé son devoir de représenter les étudiants, ou alors il y a bien eu une nuit des longs couteaux à la dernière retraite des membres du BDG.

mercredi 30 avril 2008

Le Code: SCFP2626; deux poids, deux mesures

C'est au tour du syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) de réagir à l'ébauche du code de conduite personnelle récemment proposée par l'Université.

Le comité chargé de rédiger l'ébauche n'aurait pas consulté les cinq unités syndicales présentes à l'Université et ce, au grand dam du SCFP2626, l'unité syndicale représentant plus de 3000 étudiants employés à l'Université d'Ottawa dont les assistants de recherche, les assistants de cours, les correcteurs et les surveillants de laboratoire.

Dans une entrevue pour l'émission hebdomadaire l'Antenne d'Ivoire, diffusée sur les ondes de CHUO 89.1 FM, deux représentants du syndicat ont vertement critiqué l'absence de consultation dans le processus de rédaction du code de conduite: « Tout ce qui touche les étudiants touche nos membres (...) l'Université semble nous dire finalement que les travailleurs ne sont pas si égaux que ça et que si vous êtes étudiants, on peut s'en permettre davantage et si vous êtes employé de l'Université sans être étudiants vous pouvez vous en sortir plus facilement», déplorait Olivier Desharnais-Roy, membres du comité exécutif de SCFP2626.

Clairement, on peut se poser la question à savoir si l'Université a considéré à un seul moment durant la rédaction de l'ébauche s'il existait sur le campus des étudiants syndiqués sous la couverture d'une convention collective.

L'absence de clarifications sur cette spécificité dans le code de conduite pourrait, dans l'éventualité où un membre serait sanctionné par le code, priver le syndicat de son droit de débrayer... ou du moins, l'Université pourrait arbitrairement choisir quel chapeau elle souhaite mettre à l'étudiant concerné (celui d'élève ou celui de travailleur).

Bref, c'est du deux poids, deux mesures... sans changement apporté au code, les étudiants syndiqués sur le campus frapperont un mur en septembre prochain.

mardi 29 avril 2008

Repêchage de la LCF

Cinq représentants de l’équipe de football seront admissibles au repêchage de la Ligue Canadienne de Football qui sera diffusé mercredi à 12h. Le quart-arrière Josh Sacobie se trouve en tête de liste des joueurs de l’Université d’Ottawa, alors qu’il est accompagné par quatre joueurs de l’unité défensive.

Si Sacobie (photo ci-haut) a déjà passé des entrevues officielles avec Toronto et Montréal, il ne faut pas sous-estimer les chances de ses coéquipiers. Les joueurs de ligne défensive Tyler Dawe et Dan Kennedy sont respectivement classés neuvième et dixième à leur position par un analyste du réseau TSN. Les deux autres joueurs éligibles sont Delroy Clarke et Steve Holness.

L’an dernier, deux athlètes du Gris et Grenat ont été sélectionnés par la Colombie-Britannique, dont le receveur Adam Nicholson en première ronde.

Les Gee-Gees ont annoncé plus tôt cette semaine qu’ils avaient comblé le départ de l’entraîneur du conditionnement physique Danny Laramée. Ce dernier, qui a joint St. Mary’s au mois de mars, va être remplacé par Lorne Goldenberg, un ancien gradué de l’Université d’Ottawa. Il est présentement président et directeur du Athlete Conditioning Center, comptant dans sa clientèle le capitaine des Sénateurs Daniel Alfredsson.

Mise à jour 10h48:

TSN annonce ici qu'à quelques heures du début du repêchage canadien de la LCF, l'ex-botteur étoile des Gee-Gees, Ara Tchobanian, a été échangé des Lions de la Colombie-Britannique aux Tiger-Cats de Hamilton.

Tchobanian, qui en était à sa 5e année avec les Gee-Gees, a été le meilleur pointeur en saison régulière dans le SIC, avec 106 points, en plus de battre deux records d'équipe pour le plus de placements en une saison (21) et en carrière (54).

Mise à jour 15h16 :

Un premier joueur des Gee-Gees vient d'être repêché. L'arrière défensif Delroy Clarke a été choisi par les Argonauts de Toronto, avec le 4e choix de la 5e ronde. Clarke (6'1", 180 lbs) en était à sa troisième année d'éligibilité avec le Gris et Grenat.

Photo par Jason A. Chiu

lundi 28 avril 2008

Situation préoccupante à l'U de T

Selon un récent communiqué de la coalition fightfees, plusieurs étudiants seraient présentement victimes d'une "campagne d'intimidation" entreprise par l'Université de Toronto de connivence avec la police provinciale.

L'affaire survient à la suite d'un sit-in organisé par une trentaine d'étudiants en mars dernier pour protester contre une importante hausse de frais de scolarité. Les agissements de 12 étudiants seraient actuellement sous enquête en vertu du code de conduite personnelle de l'institution. La police communautaire de l'Université se serait aussi mêlée du dossier de façon assez préoccupante, allant jusqu'à suivre des étudiants à l'extérieur du campus.

La nouvelle fait des vagues et soulève, évidemment, certaines questions par rapport à l'ébauche du code de conduite à l'Université d'Ottawa et son application.

L'une des requêtes de la contre-proposition de la FÉUO consiste à adopter une déclaration des droits des étudiants pour justement éviter ces genres de débordements. Celle-ci incluerait notamment le droit à la liberté d'expression et d'association. Cette revendication m'apparaissait à piori inutile puisqu'elle reprend des droits déjà contenus dans la Charte canadienne des droits et libertés. Des droits reconnus de tous et qui s'appliquent à tout citoyen, étudiant ou pas.

Voyant ce qui se trame à l'U de Toronto, la question est maintenant tout à fait à propos: une charte des droits pour les étudiants aurait-elle une véritable influence du point de vue juridique? Permettez-moi d'en douter. N'empêche que du point de vue politique, elle donnerait assurément un rapport de force beaucoup plus intéressant pour les étudiants.

Fait intéressant, plusieurs formulations du code de conduite de l'U de Toronto ont été reproduites dans l'ébauche de celui de l'U d'Ottawa.
Photo par Edward Wong

samedi 26 avril 2008

Le Code: Queen's va de l'avant

Jeudi le 24 avril dernier, le Sénat de l'Université Queen's a adopté une version révisée de son code de conduite personnel. Plusieurs des 13 amendements proposés par certains représentants étudiants ont été apportés à la nouvelle version du code.

Quenn's s'était elle aussi heurtée au mécontentement étudiant en octobre dernier après que le comité de discpline du Sénat ait proposé une première ébauche .