vendredi 25 avril 2008

Instigateurs ou protecteurs?

La pétition comportant au-delà de 2000 signatures d'étudiants mécontents du code proposé par l'Université d'Ottawa s'est bien promenée cet après-midi. Lancée par des représentants de la FÉUO à l'étage où se trouvent les bureaux de l'administration, elle a ensuite été réenvoyée aux étudiants à l'aide d'un coup de pied par un agent du Service de protection. Inévitablement, l'insatisfaction s'est accrue et la pétition s'est à nouveau retrouvée au deuxième étage de Tabaret. Il est alors légitime de se poser la question suivante: Quel est le rôle joué par le Service en ce moment?

Observations: Alors qu'aucun agent se trouvait parmi les étudiants, du moins, pas en uniforme, dans les bureaux de l'administration, ils étaient nombreux. De plus, la péripétie de la pétition aurait pu être un déclencheur d'animosité. Bien que la manifestation se soit déroulée pacifiquement, un tel incident aurait pu causer des problèmes. Et ce, à cause d'un geste posé par le Service de protection qui a préféré rester embarrée du coté de la haute direction au lieu de veiller au bon déroulement de la manifestation.

Le Service de protection devient malheureusement de plus en plus distant des étudiants. Lors d'une demande d'entrevue, La Rotonde s'est rendue compte que le Service n'accorde plus des entrevues aux journaux étudiants en personne, uniquement par courriel - ce qui cause un malaise parmi les journalistes. De plus son rôle parmi la communauté devient de plus en plus ambigu. L'incident survenu cet après midi le prouve.
Instigateurs ou protecteurs?

Photo par Jason A. Chiu

ps - En passant, est-ce que ceci va à l'encontre de la réputation de l'Université? Est-ce que La Rotonde pourrait avoir des problèmes à partir de septembre 2008?

Mise à jour 23h16: Maclean's OnCampus continue de couvrir la campagne "On décode", voir ici et ici.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

quel blogue!

Serge Miville a dit...

Il est évident que cette année, le Service de protection est devenu plutôt un Service de protection de l'administration, et non de l'Université d'Ottawa et de ses étudiants.

Oui, le Service de protection a réussit a aliéner les étudiants, car ce premier est envoyé constamment en réaction de l'administration face aux actions étudiantes. Il semble nier sa mission envers ses étudiants et sers plutôt les intérêts de la tour d'ivoire.

Comment faire confiance à un organisme qui s'heurte constamment au mouvement étudiant?

Anonyme a dit...

Bien dit Monsieur Miville, (Fait attention, il s'envienne te pogner lol)

Et les journalistes de la Rotonde (ou l'autre journal) ne sont jamais à l'abrit après tous vous êtes des étudiants premier et journaliste deuxième.